En 2024, près de 45 % des utilisateurs d’Internet déclarent avoir été victimes de harcèlement en ligne, selon un rapport de Pew Research. Cet article analyse la responsabilité des plateformes de réseaux sociaux, telles que Facebook, Instagram et Twitter, dans la lutte contre ce fléau. Il examine les initiatives récentes, comme l’introduction de nouveaux outils de signalement et de modération basée sur l’intelligence artificielle, tout en mettant en lumière les lacunes persistantes. En intégrant des témoignages et des chiffres actuels, l’article offre un regard critique sur l’efficacité des mesures prises par les géants du numérique et les perspectives d’amélioration.
Le cyber-harcèlement est défini comme « un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule ».
Cette forme de harcèlement touche plus particulièrement les enfants et les adolescents. Le but consiste à humilier, propager des rumeurs, des insultes, des menaces, des paroles d’intimidation, des propos diffamatoires, des chantages, etc., de façon répétée. Nous pouvons le subir à l’école comme en dehors de l’enceinte des établissements scolaires.
Avec le développement des nouvelles technologies, ces plateformes et applications peuvent être des lieux de violence de même qu’un terrain propice de harcèlement.
Le cyber-harcèlement peut laisser des séquelles aux personnes qui en sont victimes : anxiété, tristesse, solitude, insomnie, perte de confiance en soi, absentéisme à l’école… C’est une situation douloureuse qui peut conduire à la dépression, voire à des conduites suicidaires.
Pour lutter contre ce fléau, il existe de nombreuses campagnes nationales dans de nombreux pays afin de sensibiliser le public à la sécurité sur Internet.
Pour se protéger du cyber-harcèlement :
– NE PAS RÉPONDRE aux messages,
– EN PARLER à un adulte (parents, profs…)
– LE SIGNALER aux sites concernés.
De plus le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse met à la disposition des élèves, des familles et des professionnels un numéro pour signaler les situations de harcèlement entre élèves.
Le 3020 est, un numéro vert, gratuit, anonyme et confidentiel. Il propose une écoute, des conseils et une orientation aux appelants. Quand les situations de harcèlement sont repérées au cours de l’appel téléphonique et avec l’accord des personnes concernées, elles sont alors transmises aux référents harcèlement de l’Éducation nationale.
Ou encore le 3018, est un numéro vert, gratuit, anonyme et confidentiel pour toute personne ayant des questions liées aux usages numériques récents. Ce numéro permet de conseiller et intervenir auprès des réseaux sociaux pour faire supprimer un contenu en quelques heures (cyber-harcèlement, revenge-porn, usurpation identité ect..) et accompagner les jeunes victimes, ainsi que les parents et professionnels.
Si vous êtes témoin de cela, il est alors essentiel de s’entraider, la solidarité est la clé.